[] Introduction du traité Kidouchin
 
Introduction du traité Kidouchin ‎
 

Le terme Kidouchin : « des consécrations en mariage » vient du verbe Kideich : « consacrer, ‎marier » ; le Talmud Kidouchin 2b, précise la pensée des sages devant la femme acquise par ‎son mari, selon l'expression du Deutéronome chapitre 22, versé 13 : « quand un homme prend ‎sa femme », est en réalité et consacrée, sanctifié à son mari, c'est-à-dire elle est rendue ‎interdite à tout autre, à la manière d'un bien voué au temple.‎
 
Le traité de qui le chine étudie essentiellement le mariage. Le mariage d'après le droit ‎talmudique comporte deux phases : la première phase : Eiroussin ou Kidouchine ‎‎« l’approbation potentielle » qui se fait d'après les modalités de la michna un, chapitre un et, ‎après un certain délai, la seconde phase : Nissouïn : la femme est amenée à la maison de son ‎mari.‎
 
La première phase présente à certains égards les caractéristiques mêmes du mariage : ainsi des ‎relations sexuelles d’une Aroussa (mariée) à que en autre homme constitue un acte d'un ‎adultère et le lien contracté ne peut être annulé que pas un acte de divorce ou la mort d’un des ‎deux époux.‎