[] Traduction du 2ème chapitre de Baba Metsia (2)
 
 
Baba Metsia chapitre 2 (2)
 
ב,ז  אמר את האבידה, ולא אמר סימניה--הרי זה לא ייתן לו.  הרמאי--אף על פי שאמר סימניה, הרי זה לא ייתננה לו:  שנאמר "עד דרוש אחיך אותו" (דברים כב,ב)--עד שתדרוש את אחיך אם רמאי הוא, אם אינו רמאי.  כל דבר שהוא עושה ואוכל, יעשה ויאכל; וכל דבר שאינו עושה ואוכל, יימכר--שנאמר "והשבותו לו" (דברים כב,ב), ראה היאך תשיבנו לו.  מה יהא בדמים--רבי טרפון אומר, ישתמש בהן; לפיכך אם אבדו, חייב באחריותן.  רבי עקיבה אומר, לא ישתמש בהן; לפיכך אם אבדו, אינו חייב באחריותן.
INTRODUCTION
Cette michna traite de la récupération par le propriétaire de l'objet perdu apres la proclamation, et de quelle manière et dans quelles limites le trouveur doit conserver l'objet trouvé, ou bien le vendre.
 
TRADUCTION
S'il (le propriétaire) a dit la perte (une veste, un stylo) mais n'a pas dit ses signes (principaux discriminatifs, taille, poids, forme...), on ne lui donne pas; et le "rusé", même s'il a dit des signes (discriminatifs), on ne lui donne pas, car il est écrit (Deutéronome 22-2) :"jusqu'à ce que ton frère le recherche", (c'est le pchat, le sens littéral, et les tannaim de la michna vont en donner le sens de midrash halah’a, sens qui en général contient une inversion  du sens pchat), jusqu'à ce que tu examines ton frère, s'il est rusé ou pas rusé ( si tu le trouve rusé, il lui faut alors amener des témoins que c'est à lui, les signes discriminatifs sont insuffisant). (L'inversion se situe ici sur le propriétaire qui en pchat fait la recherche, et en midrash halah’a subit la recherche).
(Pour la halah'a, on suit cet avis qui est celui du Rambam, mais le choulh'an arouh' ramène un autre avis qui se suffit des signes discriminatifs comme poids, taille, nombre, pour le rusé).
Toute chose (trouvée) qui produit et qui mange (si la trouvaille est une bête qui peut travailler, comme une vache ou un âne, qu'elle travaille, et le produit de son salaire sera pour sa nourriture, et le trouveur doit ainsi s'en occuper pour une période fixe après la fin de la publication, car le propriétaire préfère retrouver sa bête que de l'argent, mais à la fin de cette période, il la vend ou la rachète et garde l'argent de côté pour le propriétaire), qu'elle produise et qu'elle mange;
Ce qui ne produit rien et qui mange (comme les oies et les poulets), on le vend (après une période courte, même pendant la période de proclamation), car il est écrit (là bas) : "et tu le lui rendras", regardes comment tu le lui rendras (pour que la perte "ne se mange pas elle même", réfléchis afin que le propriétaire n'ai pas à te rembourser tout ou partie de la valeur de la perte en remboursement des frais dépensés pour elle).
Qu'en sera-t-il de l'argent (le trouveur qui a vendu l'animal peut il utiliser l'argent, en attendant)?
Rabbi Tarfone dit, il peut l'utiliser (et a donc un statut d'emprunteur), c'est pourquoi s'il est perdu (même par un cas de force majeure), il est obligé (de le rembourser) dans sa responsabilité (sur l'argent). Rabbi Akiva dit, il ne peut pas l'utiliser (interdit, il le laisse comme un dépôt), c'est pourquoi s'il est perdu, il n'est pas obligé (de le rembourser) dans sa responsabilité (sur l'argent dans un cas de force majeure, mais il est responsable comme un gardien payé sur la perte ou le vol).
La halah'a est comme Rabbi Tarfone car les sages lui ont permis d'utiliser l'argent de la vente par le mérite de ses efforts pour s'en être occupé, mais il ne touche pas de l'argent trouvé tel quel.
 

ב,ח  מצא ספרים, קורא בהן אחת לשלושים יום; ואם אינו יודע לקרות, גוללן.  אבל לא ילמוד בהן כתחילה, ולא יקרא אחר עימו.  מצא כסות, מנערה אחת לשלושים יום; שוטחה לצורכה, אבל לא לכבודו.  כלי כסף וכלי נחושת, ישתמש בהן לצורכן; אבל לא לשוחקן.  כלי זהב וכלי זכוכית, לא ייגע בהן עד שיבוא אלייהו.  מצא שק או קופה--אם אין דרכו ליטול, הרי זה לא ייטול.
Introduction
Après avoir vu comment s’occuper des animaux trouvés, cette michna nous apprend comment s’occuper des autres trouvailles, afin qu’elles ne s’abîment pas, et quand on peut les utiliser.
Traduction
 
S’il a trouvé des livres, il lit dedans une fois par trente jours (afin d’éviter leur dégradation) ; s’il ne sait pas lire, il les roule (du début à la fin, tous leurs livres étaient en rouleaux, comme la torah actuelle) ; mais il n’étudie pas dedans pour un début ( pour une première lecture où il resterait longtemps au même endroit et cela l’abîmerait), ni un autre ne lit avec lui (chacun tire le rouleau à lui et cela peut le déchirer) .
S’il a trouvé un vêtement, il le secoue (de sa poussière) une fois par trente jours (plus souvent, il l’abîmerait) ; il l’étend pour le besoin du vêtement (pour éviter les mites), pas pour sa gloire (pour décorer sa maison). Des ustensiles d’argent et de bronze, il les utilise pour leurs besoins (le fait de retourner la terre avec eux de temps en temps évite la rouille), mais pas pour les user. Des ustensiles d’or et de cristal (qui ne rouillent pas et peuvent se casser), il ne les touche pas jusqu’à la venue d’Elihaou. S’il trouve un sac ou un grand panier, et toute chose que ce n’est pas son habitude de prendre (si c’est un sage ou un homme important, même si c’était à lui, il ne le prendrait  pas dans la rue), il ne prend pas.
 

ב,ט  איזו היא אבידה:  מצא חמור ופרה רועים בדרך, אין זו אבידה; חמור וכליו הפוכים, ופרה רצה בין הכרמים--הרי זו אבידה.  החזירה וברחה, החזירה וברחה, אפילו ארבעה וחמישה פעמים--חייב להחזיר, שנאמר "השב תשיבנו, לו" (שמות כג,ד).  היה בטיל מן הסלע--לא יאמר לו תן לי סלע, אלא נותן לו שכרו כפועל.  אם יש שם בית דין, מתנה בפני בית דין; ואם אין שם בפני מי יתנה, שלו קודם.
Qu’appelle-t-on une perte (à quoi reconnaît-on que c’est une perte, pour être obligé de s’occuper de la ramener au propriétaire) ? S’il a trouvé un âne ou une vache  en train de paître dans le chemin, ce n’est pas une perte (car souvent le propriétaire sait que la bête sort brouter sur le chemin) ; un âne avec ses ustensiles (selle, mors) renversés, une vache qui courre entre les vignes (qui se blesse les pieds), c’est une perte (la situation est anormale, on est obligé de s’en occuper).
Il la ramène et elle s’enfuit, Il la ramène et elle s’enfuit, même quatre ou cinq fois (de nombreuses fois), il doit la ramener (à chaque fois), car il est écrit « ramener, tu dois lui ramener » (même cent fois).
S’il a annulé (son travail pendant le temps de la ramener, avec une perte de salaire) d’un séla, il ne peut lui dire (au propriétaire) donne moi un séla (pour me rembourser de ma perte de salaire), mais le propriétaire lui donne son salaire comme à un ouvrier (on évalue combien un  homme est prêt à être payé pour arrêter le travail difficile qu’il faisait et faire ce travail facile de ramener la perte).
S’il y a sur place un tribunal (de trois hommes), il fait une condition devant le tribunal (il exprime qu’il ramènera la perte à la condition que le propriétaire lui paye son salaire complet, le séla, et le propriétaire sera obligé de payer) ; et s’il n’y a personne là bas devant qui faire cette condition, ce qui est à lui passe avant (il ne la ramène pas pour ne pas perdre son séla).
Notes : car la torah ne l’a pas obligé de ramener une perte s’il perd du salaire ; cependant les sages de la michna préfèrent qu’ils fassent un compromis, afin que tous s’entraident, même si on perd un peu.
 

ב,י  מצאה ברפת, אינו חייב בה; ברשות הרבים, חייב בה.  הייתה בין הקברות, הרי זה לא ייטמא לה.  ואם אמר לו אביו, היטמא, או שאמר לו אל תחזיר--הרי זה לא ישמע.  פרק וטען, פרק וטען, אפילו ארבעה וחמישה פעמים--חייב, שנאמר "עזוב תעזוב" (שמות כג,ה).  הלך וישב לו, ואמר לו הואיל ועליך מצוה, אם רצית לפרוק פרוק--פטור, שנאמר "עימו" (שמות כג,ה).  היה זקן או חולה, חייב.  מצוה מן התורה לפרוק, אבל לא לטעון; רבי שמעון אומר, אף לטעון.  רבי יוסי הגלילי אומר, אם היה עליו יתר ממשאו, אינו זקוק לו--שנאמר "תחת משאו" (שמות כג,ה), משאוי שהוא יכול לעמוד בו.
S’il a trouvé la vache dans une étable (non fermée), il n’est pas obligé de s’en occuper (ça ne s’appelle pas perdue) ; dans la rue (et c’est reconnaissable qu’elle erre), il est obligé de s’en occuper. Si elle était entre des tombes (d’un cimetière et qu’il est Cohen), voici qu’il ne se rend pas impur pour elle (en allant la chercher là bas, car on ne transgresse pas 2 commandements, « soyez saints », et « ne vous rendez pas impurs », pour faire un commandement « ramener tu dois ramener »). Et si son père lui dit, « rends-toi impur », ou bien «  ne la ramène pas », voici qu’il ne doit pas l’écouter (pour le faire transgresser, car tous sont soumis aux lois).
Il le décharge et le charge, Il le décharge et le charge, même quatre ou cinq fois (de nombreuses fois), il doit (recommencer), car il est écrit « (Quand tu verras l’âne de ton ennemi plier sous sa charge,) aider, tu dois l’aider » (même cent fois, à le décharger puis à le recharger convenablement). Si (le propriétaire de l’âne) va et s’assoit, et lui dit, puisque tu as  sur toi l’obligation (de décharger et charger), si tu veux décharger, décharge, il est dispensé, car il est écrit « avec lui ». Mais si le propriétaire de l’âne est âgé ou malade, il doit (décharger seul).
C’est un commandement de la torah de décharger (gratuitement), mais pas de charger (gratuitement, mais avec  un salaire). Rabbi Chimon dit, même charger  (on le fait gratuitement ; la hala’ha n’est pas comme lui). Rabbi Yossi Haguélili dit, s’il y avait sur lui plus que sa charge (qu’il peut porter), il n’est pas obligé (celui qui le voit, de l’aider), car il est écrit « sous sa charge », une charge sous laquelle il peut se tenir.
La hala’ha n’est pas comme lui, mais tout âne qui ploie sous sa charge quelle qu’elle soit, on doit aider à le décharger.
 

ב,יא  אבידתו, ואבידת אביו--שלו קודמת; אבידתו, ואבידת רבו--שלו קודמת.  אבידת אביו, ואבידת רבו--של רבו קודמת לשל אביו:  שאביו מביאו לחיי העולם הזה, ורבו שלימדו חכמה מביאו לחיי העולם הבא.  אם היה אביו שקול כנגד רבו, אבידת אביו קודמת.  היה אביו ורבו נושאים במשא--מניח את של רבו, ואחר כך מניח את של אביו.  אביו ורבו שבויים בשביה--פודה את רבו, ואחר כך פודה את אביו; ואם היה אביו תלמיד חכמים--פודה את אביו, ואחר כך פודה את רבו.
Introduction
Cette michna nous enseigne l'ordre des priorités quand on a trouvé 2 pertes et qu'on ne peut s'occuper que d'une seule, et termine par la priorité entre père et maître.
 
Traduction
(Entre) sa perte et la perte de son père, sa perte (passe) avant (car un verset dit dans Deutéronome 15-4: "il ne doit pas y avoir chez toi de pauvres", et la guemara dit par ailleurs, "ce qui est à toi passe avant ce qui est à tout homme");
(Entre) sa perte et la perte de son maître, la sienne (passe) avant;
(Entre) la perte de son père et la perte de son maître, celle de son maître (passe) avant (on parle dans toute la michna de son maître principal duquel il a appris la majorité de sa sagesse), car son père l'a amené dans ce monde ci, et son maître qui lui a enseigné la sagesse l'amène à la vie du monde qui vient (futur); et si son père est un sage, celle de son père (passe) avant.
(Si) son père et son maître portaient (chacun) une charge, il dépose celle de son maître, puis après celle de son père.
(Si) son père et son maître étaient en prison, il délivre son maître, et après il délivre son père; et si son père est un sage (même moins que son maître, mais puisque c'est un problème de danger mortel),  il délivre son père, et après il délivre son maître.
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