מסכת קידושין פרק ד
ד,א עשרה יוחסין עלו מבבל--כוהני, לויי, ישראלי, חללי, גרי,וחרורי, ממזרי, נתיני, שתוקי,ואסופי. כוהני לויי וישראלי, מותרין לבוא זה בזה. לויי ישראלי חללי גרי וחרורי, מותרין לבוא זה בזה. גרי וחרורי ממזרי נתיני שתוקי אסופי, מותרין לבוא זה בזה.
10 catégories de familles sont montées de Babel ; Cohen, Lévi, Israël, des descendants de profanés (un Cohen qui s’est mariée avec une divorcée ou une qui a fait la Halitsa). Des convertis, des esclaves païens affranchis, des Mamzer (expliqué plus haut), des convertis de force (expliqué plus haut), des descendant de père inconnu et des enfants trouvés (il y a une probabilité qu’ils soient Mamzer).
Les Cohanim, Léviimes et Israélites peuvent se marier ensemble.
Les Léviimes,les Israélites et les descendants des juifs profanés, les prosélytes et les affranchis sont autorisés à contracter mariage.
Les prosélytes et les affranchis, Mamzer, Natine, les descendants de père inconnu et les enfants trouvés peuvent se marier entre eux.
ד,ב אלו הם השתוקין--כל שהוא מכיר את אימו, ואינו מכיר את אביו. אסופי--כל שנאסף מן השוק, ואינו מכיר לא את אביו ולא את אימו. אבא שאול היה קורא לשתוקי, בדוקי.
Qu’appelle-t-on les « Chetoukei » ? Celui qui connaît sa mère mais pas son père (on a peur qu’il soit né dans une union interdite et il serait Mamzer).
Qui appelle-t-on « Assouphei » ? Celui qui a été « ramassé » dans la rue et qui ne connaît ni sa mère ni son père (même raison qu’avant).
Abba Chaoul appeklait les Chetoukei : les Assouphei (si la mère affirme que l’enfant est bien, on la croit, la halakha est selon cela).
ד,ג כל האסורין מלבוא בקהל, מותרין לבוא זה בזה; רבי יהודה אוסר. רבי אלעזר אומר, ודאין בוודאין, מותר; ודאין בספקן, וספקן בוודאין, וספקן בספקן--אסור. ואלו הן הספקות--שתוקי, ואסופי, וכותי.
Tous ceux à qui il est interdit d’entrer dans l’assemblée d’Israël (les 4 dernières catégories de la mishna 1) ont le droit de se marier entre eux. Rabbi Yehouda l’interdit.
Rabbi Eliezer dit : Ceux où il y a une certitude (qu’ils sont interdits) peuvent s’unir à ceux où il y a certitude. Ceux où il y a certitude et ceux ou il y a un doute (on va dire après) et (ceux où il y a un doute) avec (ceux où il y a un doute), c’est interdit.
Et voici ceux où il y a un doute : les descendants de père inconnu et les enfants trouvés et les cuthéens.
ד,ד הנושא אישה כוהנת--צריך לבדוק אחריה ארבע אימהות, שהן שמונה: אימה ואם אימה, ואם אבי אימה ואימה, אם אביה ואימה, אם אבי אביה ואימה. לויים וישראל, מוסיפין עליהן עוד אחת.
Si quelqu’un veut se marier avec une fille de Cohen, il doit se renseigner sur ses (à la fille) 4 générations précédentes de mères, ce qui en fait 8 (4 du père et 4 de la mère, on craint qu’il y ait une tare).
Sa mère, la mère de sa mère, la mère du père de sa mère, la mère de celle-ci ; la mère de son père, la mère de celle-ci, la mère du père de son père, la mère de celle-ci.
Si quelqu’un veut épouser une Lévi ou une Israël, il doit ajouter une génération de chaque côté.
ד,ה אין בודקין לא מן המזבח ולמעלה, ולא מן הדוכן ולמעלה, ולא מן הסנהדרין ולמעלה. כל שהוחזקו אבותיו שוטרי הרבים, גבאי צדקה--משיאין לכהונה, ואינן צריכין לבדוק אחריהן. רבי יוסי אומר, אף מי שהיה חתום עד בארכי הישנה של ציפורין; רבי חנינה בן אנטיגנוס אומר, אף מי שהיה מוכתב באסרטיא של מלך.
Notre mishna continue de parler de la vérification de l’ascendance d’un Cohen.
Il n’est pas nécessaire de vérifier après un ascendant qui a servi au Mizbéah (car c’est sûr qu’on avait vérifié qu’il était un Cohen cachère), ni un Lévi qui avait chanté sur l’estrade, ni pour un ascendant qui a été juge du Sanhédrin.
Et tous ceux qui sont connus comme étant les descendants de fonctionnaires publics ou d’encaisseurs d’œuvres de bienfaisance (ils ne pouvaient occuper ces postes que s’ils étaient d’ascendance pure de toute tache) peuvent marier leur fille à un prêtre et il n’est pas nécessaire d’enquérir à leur sujet.
Rabbi Yossé dit : Egalement ceux qui étaient habilités comme témoins (cette autorité n’acceptait que des témoins d’ascendance pure et ils figuraient dans les registres généalogiques) auprès de l’ancienne autorité de Tsipori.
Rabbi Hanania Ben Antiguenos : Egalement ceux qui étaient inscrits dans l’armée du roi (l’armée du roi David composée d’ascendance noble).
ד,ו בת חלל זכר, פסולה מן הכהונה לעולם. ישראל שנשא חללה, בתו כשרה; וחלל שנשא בת ישראל, בתו פסולה מן הכהונה. רבי יהודה אומר, בת גר זכר, כבת חלל זכר.
La fille d’un prêtre « profané » est impropre à épouser un Cohen pour toujours.
Si un juif ordinaire a épousé une profanée, sa fille est apte à épouser un prêtre.
Si un profané a épousé une juive ordinaire, sa fille est impropre à épouser un prêtre.
Rabbi Yehouda dit : La fille d’un converti a le même statut que la fille d’un profané (elle est interdite de se marier avec un Cohen).
ד,ז רבי אליעזר בן יעקוב אומר, ישראל שנשא גיורת, בתו כשרה לכהונה; וגר שנשא בת ישראל, בתו כשרה לכהונה. אבל גר שנשא גיורת, בתו פסולה לכהונה. אחד גרים ואחד עבדים משוחררים, אפילו עד עשרה דורות--עד שתהא אימן מישראל. רבי יוסי אומר אף גר שנשא גיורת, בתו כשרה לכהונה.
Rabbi eliezer dit : un Israël qui a épousé une converti, sa fille est apte à se marier avec un Cohen ; et un converti avec une Israël, sa fille est apte à se marier avec un Cohen
Mais si un converti a épousé une convertie, leur fille est inapte à se marier avec un cohen
Que cela soit des convertis ou des esclaves libérés (non-juifs) (qui se marient entre eux), même à 10 générations (cela veut dire pour toujours) (leur fille est inapte à se marier avec un cohen), jusqu’à ce que leur mère soit d'Israël
Rabbi Yossé dit : même si un converti a épousé une convertie, leur fille est apte à se marier avec un cohen
ד,ח האומר בני זה ממזר, אינו נאמן; אפילו שניהם אומרים על העובר שבמעיה, ממזר הוא--אינן נאמנין. רבי יהודה אומר, נאמנין.
Celui qui dit : ce fils à moi est Mamzer, il n’est pas cru (car un parent ne peut témoigner). Même si le père et la mère disent sur le fœtus qui est dans les entrailles qu’il est Mamzer, on ne les croit pas. Rabbi Yehouda dit : on les croit.
ד,ט מי שנתן רשות לשלוחו לקדש את בתו, והלך הוא וקידשה--אם שלו קדמו,קידושיו קידושין; ואם של שלוחו קדמו, קידושיו קידושין. אין ידוע, שניהם נותנין גט; ואם רצו--אחד נותן גט, ואחד כונס. וכן האישה שנתנה רשות לשלוחה לקדשה, והלכה היא וקידשה את עצמה--אם שלה קדמו, קידושיה קידושין; ואם של שלוחה קדמו, קידושיו קידושין. אין ידוע, שניהן נותנין גט; ואם רצו--אחד נותן גט, ואחד כונס.
Si quelqu’un a donné à un envoyé pouvoir de consacrer sa fille, et que lui-même est allé et l’a consacrée, la consécration qui est arrivé en premier est la valable.
Si on ne le sait pas, les 2 maris délivrent un acte de divorce, ou s’ils sont d’accord, un la divorce et l’autre l’épouse.
C’est de même si une femme a dit à son envoyée et qu’elle est allée et s’est consacrée à un 2ème mari, la 1ère consécration est la valable. Si on ne le sait pas, les 2 maris délivrent un acte de divorce, ou s’ils sont d’accord, un la divorce et l’autre l’épouse.