[] Traduction de Taanit
 
מסכת תענית פרק ב
 
ב,א  סדר תענייות כיצד:  מוציאין את התיבה לרחובה של עיר; ונותנין אפר מקלה על גבי התיבה, ובראש הנשיא, ובראש אב בית דין, וכל אחד ואחד נוטל ונותן בראשו.  והזקן שבהם אומר לפניהם דברי כיבושים--אחינו, לא נאמר באנשי נינווה, וירא האלוהים את שקם ואת תעניתם, אלא "וירא האלוהים את מעשיהם, כי שבו מדרכם הרעה" (יונה ג,י); ובקבלה הוא אומר, "וקרעו לבבכם ואל בגדיכם, ושובו אל ה' אלוהיכם (יואל ב,יג).
 
Comment se passe l’organisation [d’une journée] de jeûne (1) ?
On sortait l’arche (de la Thora) dans la grande rue de la ville (2) ; et on mettait de la cendre sur l’arche (3) et sur la tête du Nassi (4) et sur celle du chef du tribunal et chacun met (5) sur sa tête.
Et un vieux sage (6) dit devant eux des choses qui conquièrent le cœur [pour leur faire faire Techouva] : « mes frères, il n’est pas au sujet des gens de Ninvé (7) « D. a vu leur sacs et leurs jeûnes » mais (Yona 3, 10) « D. a vu qu’ils s’étaient repentis de leurs mauvais chemins » (8).
Et dans les Néviim (9), il est dit : (Yoël 2, 13) « déchirez votre cœur mais pas vos habits (8) et revenez à D. »
 
Note :
(1) La guemara établit qu’on parle des 7 derniers jeunes et pas des deux premières séries.
(2) On sortait dans la rue principale de la ville (juive) pour s’exiler ou se déshonorer en public, pour faire plier les cœurs (Guemara).
Et on sortait l’arche pour dire qu’on a fait des fautes et qu’à cause d’elles on doit montrer en public une chose qu’il fallait garder en privé (à la synagogue) (Guemara), et c’est une confession (Rachi) et ça fait plier les cœurs (Méiri).
(3) Car on voit dans plusieurs versets que D. partage la souffrance d’Israël (voir Guemara).
(4) Le prince spirituel.
(5) Des gens mettent sur la tête de ces deux personnalités car elles peuvent sentir une humiliation plus profonde si on leur met, alors qu’au sujet du public, chacun se met car de toutes manières ça ne leur fera rien si une autre personne leur met (Guemara).
(6) S’il n’y a pas de vieux Sage, un jeune Sage parle. Et s’il n’y a pas de Sage, un homme hors du commun parle (Rachi : une personne grande de taille, Maharcha : un intelligent dans les affaires, Rachi dans le Roch : un homme beau) pour qu’on l’écoute (Guemara).
(7) Qui ont fait Téchouva.
(8) Ca veut dire que le sac et le jeune ne servent à rien ; tout ce qu’il faut c’est un repentir dans le cœur et le jeune et le sac sont des moyens d’arriver à ça (Maharcha).
(9) La différence avec le verset précédent ou on n’a pas appelé ça la Kabbala, c’est que quand le prophète proclame lui-même et fait faire Téchouva, ça s’appelle la Kabbala, alors que quand il raconte juste et qu’à travers ses paroles, on apprend un comportement, ça ne s’appelle pas Kabbala.
 

ב,ב  עמדו בתפילה--מורידין לפני התיבה זקן ורגיל, ויש לו בנים, וביתו ריקן, כדי שיהא ליבו שלם בתפילה; ואומר לפניהם עשרים וארבע ברכות--שמונה עשרה שבכל יום, ומוסיף עליהן עוד שש.
Ils se tiennent pour faire la Téfila (Amida); on fait descendre devant l’estrade (il fait officiant) un vieux et habitué (1) ; il faut qu’il ait des enfants et que sa maison soit vide (de nourriture) afin que son cœur soit pleinement [concentré] dans la Téfila.
Et il dira (dans la répétition) 24 bénédictions : les 18 (2) de tous les jours et il rajoute sur elles 6 bénédictions.
 
Note :
(1) Habitué à dire les bénédictions, à dire les versets du Tanakh, (car il y aura des versets dans les bénédictions (voir mishna suivante)) car il ne doit pas se tromper car sinon, c’est mauvais signe pour l’assemblée qui l’a envoyé.
(2) Avant, il n’y avait pas la bénédiction de Achiva Chofténou qu’on dit maintenant, ce qui ne faisait que 18.
 

ב,ג  ואלו הן--זכרונות, ושופרות, "אל ה', בצרתה לי" (תהילים קכ,א), "אשא עיני, אל ההרים" (תהילים קכא,א), "ממעמקים קראתיך, ה'" (תהילים קל,א), "תפילה, לעני כי יעטוף" (תהילים קב,א).  רבי יהודה אומר, לא היה צריך לומר זכרונות ושופרות, אלא אומר תחתיהן, "רעב כי יהיה בארץ, דבר כי יהיה " (מלכים א ח,לז), "אשר היה דבר ה' אל ירמיהו, על דברי הבצרות" (ירמיהו יד,א).  ואומר חותמיהן.
Et voici [les bénédictions qu’on rajoute] : les [bénédictions concernant les] souvenirs (1) et les sonneries du Choffar (2), [le psaume commençant par] « quand j’étais dans ma souffrance, vers D. j’ai crié et il m’a exaucé » (Psaume 120), [celui commençant par] « Je lève mes yeux vers les montagnes » (Psaume 121), [celui commençant par] « des profondeurs je t’invoquerai, D. » (Psaume 130), [celui commençant par] « Prière du pauvre qui se sent défaillir » (Psaume 102).
Rabbi Yehouda dit : On ne disait pas [durant un jeûne] les souvenirs et les sonneries (3) mais seulement on dit à leur place « si une famine survient dans la terre, s’il arrive une épidémie… » (Les Rois I, 8, 37) (à la place des souvenirs) et « voici en quels termes D. s’est adressé à Yirmiyahou au sujet de la sécheresse » (Yirmiyahou 14, 1) (à la place des sonneries).
 
Note :
(1) On dit ces deux bénédictions à Roch Hachana ; « ata zohèr maassé olam …».
(2) « ata nigléta… »
(3) Car on ne dit ces bénédictions que durant Roch Hachana, à Kippour de l’année du Yovel (année après 7 septénaires) et avant de partir en guerre (Guemara et Rachi).
 
ב,ד  על הראשונה--הוא אומר מי שענה את אברהם בהר המורייה, הוא יענה אתכם וישמע קול צעקתכם ביום הזה; ברוך אתה ה' גואל ישראל.  על השנייה--הוא אומר מי שענה את אבותיכם על ים סוף, הוא יענה אתכם וישמע בקול צעקתכם ביום הזה; ברוך אתה ה' זוכר הנשכחות.  על השלישית--הוא אומר מי שענה את יהושוע בגלגל, הוא יענה אתכם וישמע בקול צעקתכם ביום הזה; ברוך אתה ה' שומע תרועה.  על הרביעית--הוא אומר מי שענה את שמואל במצפה, הוא יענה אתכם וישמע בקול צעקתכם ביום הזה; ברוך אתה ה' שומע צעקה.  על החמישית--הוא אומר מי שענה את אליהו בהר הכרמל, הוא יענה אתכם וישמע בקול צעקתכם ביום הזה; ברוך אתה ה' שומע תפילה.  על השישית--הוא אומר מי שענה את יונה במעי הדגה, הוא יענה אתכם וישמע קול צעקתכם ביום הזה; ברוך אתה ה' העונה בעת צרה.  על השביעית--הוא אומר מי שענה את דוד ושלמה בנו בירושלים, הוא יענה אתכם וישמע בקול צעקתכם ביום הזה; ברוך אתה ה' המרחם על הארץ.
Sur la première bénédiction (1), il termine : « celui qui a répondu à Avraham a mont Moria, il vous répondra et entendra votre voix de souffrance en ce jour. Béni soit tu D. qui délivre Israël ».
 
Sur la seconde (2), il termine : « celui qui a répondu à vos pères sur la Mer Rouge, il vous répondra et entendra votre voix de souffrance en ce jour. Béni soit tu D. qui se souvient des choses oubliées (3) ».
 
Sur la 3ème, il termine : « celui qui a répondu à Yehochoua dans le désert du Guilgal, il vous répondra et entendra votre voix de souffrance en ce jour. Béni soit tu D. qui écoute les sonneries (4) ».
 
Sur la 4ème, il termine : « celui qui a répondu à Chemouël à Mitspa, il vous répondra et entendra votre voix de souffrance en ce jour. Béni soit tu D. qui écoute les cris de détresse (5) ».
 
Sur la 5ème, il termine : « celui qui a répondu à Eliyahou Hanavi au mont Carmel, il vous répondra et entendra votre voix de souffrance en ce jour. Béni soit tu D. qui écoute la prière (6) ».
 
Sur la 6ème, il termine : « celui qui a répondu au prophète Yona dans les entrailles du poisson, il vous répondra et entendra votre voix de souffrance en ce jour. Béni soit tu D. qui répond en temps de souffrance (7).
 
Sur la 7ème, il termine : « celui qui a répondu à David et à Chelomo son fils à Jérusalem, il vous répondra et entendra votre voix de souffrance en ce jour. Béni soit tu D. qui a pitié de la terre d’Israël (8).
 
Note :
(1) La guemara explique que c’est la bénédiction habituelle de « Goël Israël » qu’on rallonge. Donc avant de finir « baroukh ata hachem », on dit… Et après, on commence à rajouter des bénédictions.
(2) Il dit les versets des souvenirs (voir mishna précédente) puis après, il finit…
(3) Car les bnei Israël étaient « oubliés » en Egypte et avaient désespéré de la délivrance, est venu D. et s’est « souvenu » d’eux. Donc ça a un rapport avec les versets des souvenirs.
(4) On a dit auparavant des versets des sonneries.
Donc il y a un lien avec Yehochoua qui a fait le siège de Jéricho puis a fait tomber les murailles en sonnant du Choffar.
(5) Auparavant, on a dit le psaume commençant par « quand j’étais dans ma souffrance, vers D. j’ai crié et il m’a exaucé ». Donc on mentionne Chemouël car des versets le concernant sont idem au précédent.
Et on finit par « les cris de détresse » car il est dit à propos de Chemouël « il a crié vers D. pour Israël et D. lui a répondu » (Chemouël I 7, 9).
(6) Auparavant, on a dit le psaume commençant par « Je lève mes yeux vers les montagnes », donc on parle d’Eliahou, qu’il a été répondu au mont Carmel.
Et on finit « qui écoute la prière » car il est dit à son sujet « réponds-moi D. réponds-moi » (Melachim I 18, 37) et c’est une prière.
(7) Auparavant, on a dit le psaume commençant par « des profondeurs je t’invoquerai, D. », donc on parle de Yona, qu’il a été répondu dans les entrailles du poisson (comme « des profondeurs [de la mer] »).
Et on finit par « qui répond en temps de souffrance » car il est dit à son sujet « dans ma souffrance, j’ai invoqué D. et il m’a répondu ».
(8) Auparavant, on a dit le psaume commençant par « Prière du pauvre qui se sent défaillir ». Et David a prié pour l’arrêt de la sècheresse de la terre d’Israël (Chemouël II 21, 1 et là-bas 14, il a été répondu). Et Chelomo, voir Melachim I, 8, 35 et 37.
Les deux ont donc prié pour l’arrêt de la sècheresse sur la terre d’Israël et durant la sècheresse, tout le monde est pauvre.
Et on finit donc par « qui a pitié de la terre ».
 

ב,ה  מעשה בימי רבי חלפתא ובימי רבי חנניה בן תרדיון, שעבר אחד לפני התיבה, וגמר את הברכה כולה, ולא ענו אחריו אמן.  תקעו הכוהנים תקעו, מי שענה את אברהם בהר המורייה הוא יענה אתכם וישמע בקול צעקתכם ביום הזה.  הריעו בני אהרון הריעו, מי שענה את אבותיכם על ים סוף, הוא יענה אתכם וישמע בקול צעקתכם ביום הזה.  וכשבא דבר אצל חכמים, אמרו לא היו נוהגים כן, אלא בשער המזרח.
 
Il y eut une histoire à l’époque (et à l’endroit) de Rabbi Halafta et de Rabbi Hanina ben Téradion, qu’une personne a fait l’officiant et il a fini la bénédiction (de Goël Israël) et les gens n’ont pas répondu Amen (1).
[Le responsable de la synagogue a dit] « Sonnez Cohanim, sonnez ». [Puis il a repris la bénédiction qu’avait récitée auparavant l’officiant] « celui qui a répondu à Avraham au mont Moria vous répondra et écoutera vos cris de souffrance en ce jour (2) ».
[Et ainsi, l’officiant a fait la seconde bénédiction puis le responsable de la synagogue a dit] « Sonnez Cohanim, sonnez (3) » [Puis il a repris la bénédiction qu’avait récitée auparavant l’officiant] « celui qui a répondu à vos pères sur la Mer Rouge, il vous répondra et entendra votre voix de souffrance en ce jour (2) ».
Et quand la chose est venue aux oreilles des Sages, ils ont dit : « on n’a l’habitue de faire ainsi (4) qu’au mont du Temple [où on accède par] la porte de l’est (Rachi) ».
 
Note :
(1) Mais « baroukh chem kevod malh’outo léolam vaèd », ,comme au Beth Hamikdach.
(2) Il n‘y avait qu’au Beth Hamiokdach qu’on reprenait car puisqu’on avait dit « baroukh chem kavod.. » après la bénédiction, les sonneries ne seront pas sur la bénédiction (ce qu’on veut) mais sur « baroukh… » qui est en soi une bénédiction.
(3) Certains disent que « tak’ou hacohanim tak’ou », c’est une tekia (son long), une teroua (sons courts) puis une tekia et « heri’ou hacohanim… », c’est taroua tekia et teroua.
Selon d’autres, c’est tout le temps tekia, teroua puis tekia mais on dit « heri’ou » pour donner de l’importance à la teroua.
(4) De répondre « baroukh chem… » au lieu de Amen (et donc de répéter la bénédiction).
 

ב,ו  שלוש תענייות הראשונות--אנשי משמר, מתענין ולא משלימין; ואנשי בית אב, לא היו מתענין.  שלוש שנייות--אנשי משמר, מתענין ומשלימין; ואנשי בית אב, מתענין ולא משלימין.  שבע אחרונות--אלו ואלו מתענין ומשלימין, דברי רבי יהושוע.  וחכמים אומרין, שלוש תענייות הראשונות--אלו ואלו לא היו מתענין.  שלוש שנייות--אנשי משמר, מתענין ולא משלימין; ואנשי בית אב, לא היו מתענין.  שבע אחרונות--אנשי משמר, מתענין ומשלימין; ואנשי בית אב, מתענין ולא משלימין.
 
Les 3 premiers jeunes [du public], les Cohanim de la section hebdomadaire jeunent mais ne le terminent pas (1) et les Cohanim de ce jour (2) ne jeunent pas du tout (3).
Les 3 jeunes du milieu, les Cohanim de la section hebdomadaire jeunent entièrement (4) et ceux de ce jour ne terminent pas (5).
Les 7 derniers, ceux-là et ceux-là jeunent (6), selon les paroles de Rabbi Yehochoua.
Les Sages disent : les 3 premiers, ceux-là et ceux-là ne jeunent pas.
Les 3 du milieu, les Cohanim de la section hebdomadaire jeunent mais ne finissent pas (7) et ceux du jour ne jeunent pas du tout.
Les 7 derniers, les Cohanim de la section hebdomadaire jeunent et finissent et ceux du jour jeunent mais ne finissent pas.
 
Note :
(1) Car on craint qu’il y ait beaucoup de sacrifices à s’occuper en fin de journée et qu’il faille faire appel à eux pour aider, donc comme ces jeunes ne sont pas très importants, on peut se permettre de les autoriser à ne pas finir le jeune pour avoir des forces au cas où. (Voir (2).
(2) Les Cohanim étaient partagés en 24 sections et chacun travaillait une semaine. Puis on recommençait le tour.
Chaque section était partagée de 6 groupes et chacun travaillait un jour de la semaine et tous travaillaient le Chabbat (certains disent en 7 groupes et le 7ème travaillait le jour de Chabbat).
Ceux dans la mishna sont : la section de la semaine, que si ceux du jour ont trop de travail, on peut faire appel à eux pour aider et ceux du jour.
(3) Car comme ces jeunes ne sont pas très importants, ils mangent pour avoir toutes forces pour travailler.
(4) Car vu que ces jeunes sont plus strictes, ils ne peuvent se permettre de ne pas jeuner entièrement à cause d’un risque.
(5) Car malgré tout, pour eux ce n’est pas un risque mais ils doivent travailler, donc malgré l’importance du jeune, on leur permet de ne pas le terminer.
(6) Car ils sont très important.
(7) Ils pensent soit que les jeunes sont moins importants que ne le pense Rabbi Yehochoua et on permet donc un niveau en plus.
Soit qu’on est moins stricte envers les Cohanim et on permet donc un niveau en plus.
4 niveaux :
- Les 2 ne jeunent pas.
- La section hebdomadaire jeune et ne termine pas et celle du jour, pas du tout.
- La section hebdomadaire jeune en entier et celle du jour, ne termine pas.
- Les 2 jeunent et terminent.
 

ב,ז  אנשי משמר מותרין לשתות יין בלילות, אבל לא בימים; אנשי בית אב, לא ביום ולא בלילה.  אנשי משמר ואנשי מעמד אסורין מלספר ומלכבס; ובחמישי מותרין, מפני כבוד השבת.
Les Cohanim de la section hebdomadaire peuvent boire du vin la nuit mais pas le jour (1). Ceux du jour même (2), ni le jour ni la nuit.
Les Cohanim de la section hebdomadaire (3) et les gens de maamad (4) sont interdits de se couper les cheveux et se laver (5). Et le jeudi (6), c’est permis à cause de l’honneur de Chabbat.
 
Note :
(1) Il est interdit pour un Cohen qui est sous l’effet du vin de travailler au Temple. Donc le jour, on craint que les Cohanim qui travaillent aujourd’hui les appellent pour aider et qu’ils aient bu.
Par contre, la nuit, on ne peut apporter de sacrifices, donc on a pu évaluer à la tombée de la nuit ce qu’il faudrait d’autres Cohanim pour aider.
Ceux qui n’ont pas été appelés savent donc qu’on ne les appellera pas.
(2) Ils commençaient à travailler au soir et finissaient le lendemain.
(3) Il n’y a pas de « ceux du jour-même » car on n’a pas encore commencé le service. On parle de tous les Cohanim du groupe.
(4) Un juif doit être présent au moment du sacrifice d’une bête qu’il amène.
Le sacrifice du tamid (un le matin et un le soir) est pour tous les juifs.
Mais on se déplacer à Jérusalem tous les jours pour être présent.
Les Sages ont donc partagé des juifs en 24 groupes qui se chargent chacun une semaine de représenter tout le monde. Des gens d’une semaine sont appelés  un maamad.
(5) Car on craint que si on le permet, ils ne le fassent pas avant en pensant qu’ils auront tout le temps pour ça durant la semaine et qu’ils arrivent sales…
(6) Plutôt que le vendredi car le vendredi, on est occupé par tous les préparatifs de Chabbat (Rachi).
 

ב,ח  כל הכתוב במגילת תענית, דילא למספד--לפניו אסור, ולאחריו מותר; רבי יוסי אומר, לפניו ולאחריו אסור.  דילא להתענאה, לפניו ולאחריו מותר; רבי יוסי אומר, לפניו אסור, ולאחריו מותר.
 
Introduction :
Dans la Meguilat Taanit sont écrits des jours de fête où on ne peut jeûner (car c’est un jour de joie).
Parmi tous ces jeunes, certains sont plus importants et il y est même interdit de faire des oraisons funèbres (idem).
La mishna traite si on peut le faire avant et après.
 
Traduction :
Tout [les jours de fête] écrits dans la Meguilat Taanit :
Ceux [de grande importance où il est interdit même] de faire une oraison funèbre, la veille de ce jeune, c’est interdit (1) et le lendemain, c’est permis (2).
Rabbi Yossi dit : la veille et le lendemain, c’est interdit (3).
 
Ceux [de moindre importance où il est juste interdit] de jeûner, avant et après c’est permis (4).
Rabbi Yossi dit : avant, c’est interdit (5) et après, c’est permis.
 
Note :
(1) Car on craint que si on permet, il en vienne à faire même durant le jour de fête.
(2) Car puisque le jour de fête est passé, on ne craint pas (Rachi).
(3) Rabbi Yossi dit qu’on craint plus.
(4) Car le jour de fête n’est pas assez important pour interdire aux gens.
(5) Rabbi Yossi dit encore qu’on craint plus. Mais le jour de fête n’est malgré tout pas assez important pour interdire même après où on craint moins si on permet qu’il en vienne à jeuner le jour de fête.
 

ב,ט  אין גוזרין תענית על הציבור כתחילה בחמישי, שלא להפקיע את השערים; אלא שלוש תענייות הראשונות, שני וחמישי ושני, ושלוש שנייות, חמישי ושני וחמישי.  רבי יוסי אומר, כשם שאין הראשונות בחמישי, כך לא שנייות ולא אחרונות.
 
On ne décrète pas un jeune sur l’assemblée (voir chapitre 1) au début un jeudi pour ne pas faire monter les prix (1), mais seulement, les 3 premiers jeunes, lundi, jeudi, lundi et les 3 seconds, jeudi, lundi, jeudi.
Rabbi Yossi dit : De même que les premiers ne commencent pas par un jeudi, de même les seconds ni les (sept) derniers.
 
Note :
(1) Car quand les marchands (non-juifs) vont voir qu’on achète plusieurs grands repas (pour la fin du jeune et pour Chabbat (à priori, ils étaient trop occupés le vendredi pour les acheter), ils vont croire qu’il y a la famine et vont augmenter les prix. Mais si on a déjà jeuné lundi, ils sauront que c’est à cause du jeune (Rachi).
 

ב,י  אין גוזרין תענית על הציבור בראשי חודשים, ובחנוכה, ובפורים.  ואם התחילו, אין מפסיקין, דברי רבן גמליאל; אמר רבי מאיר, אף על פי שאמר רבן גמליאל אם התחילו אין מפסיקין, מודה היה שאין משלימין.  וכן בתשעה באב שחל להיות ערב שבת.
On ne décrète pas de jeune public pendant Roch Hodesh, Hanoucca et Pourim (1).
Et [si le tribunal avait décrété une série de jeunes et] qu’ils ont déjà commencé [et qu’un de ces jeunes tombe ces jours-là], ils ne s’arrêtent pas (2), paroles de Rabban Gamliel.
Rabbi Méir dit : malgré que Rabban Gamliel a dit que si on a commencé, on ne s’arrête pas, il est d’accord qu’on ne le termine pas. Et de même si Ticha Béav tombe la veille de Chabbat (3).
 
Note :
(1) Car c’est appelé moêd, fête.
(2) Mais jeunent ces jours là.
Car Roch Hodesh qui est de la thora n’est malgré tout pas appelé « jour de repas et de joie » ; et Hannoucca et Pourim, à plus forte raison vu que ce n’est que des Sages.
(3) On ne finit pas pour l’honneur de Chabbat, pour ne pas rentrer dans Chabbat en étant affamé et affaili.
Et la Halaha n’est pas comme Rabbi Méir mais on finit dans les 2 cas le jeune (Guemara).
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