[] La michna
 
Chapitre 3
Chapitre 5
Chapitre 4
Chapitres 1 et 2
מסכת סוכה פרק ד
ד,א  לולב וערבה, שישה ושבעה.  ההלל והשמחה, שמונה.  סוכה ‏וניסוך המים, שבעה.  החליל, חמישה ושישה.‏
La mitsva du Loulav et celle de la Arava durent 6 ou 7 ‎jours. La récitation du Hallel et les réjouissances durent ‎‎8 jours. La mitsva de demeurer dans la soucca et celle ‎du versement de l’eau (sur l’autel, le matin) durent 7 ‎jours. La mitsva de jouer de la flûte (et d’autres ‎instruments à Simhat Beth Hachoéva, perek 5, michna ‎‎2) dure 5 ou six jours (comme on le verra après).‎
ד,ב  לולב שבעה, כיצד:  יום טוב הראשון של חג שחל להיות בשבת, ‏לולב שבעה; ושאר כל הימים, שישה.‏
Dans quel cas la mitsva du Loulav dure-t-elle 7 jours ? ‎Lorsque le premier jour de la fête tombe Chabbath (car ‎si le 1er jour de la fête tombe Chabbath, on est quand ‎même obligé de faire l’élévation du Loulav (voir perek ‎‎3 michna 14)). Mais si le 1er jour de Souccoth tombe un ‎jour quelconque de la semaine autre que Chabbath, on ‎n’agitera le Loulav que 6 jours.‎
 
ד,ג  ערבה שבעה, כיצד:  יום השביעי של ערבה שחל להיות בשבת, ‏ערבה שבעה; ושאר כל הימים, שישה.‏
Dans quel cas la mitsva de la Arava (le saule) dure-t-elle ‎‎7 jours ? Si le 7ème jour de Souccoth tombe Chabbath, la ‎mitsva de la Arava dure 7 jours (car si le 7ème jour de la ‎fête tombe Chabbath, on est quand même obligé de faire ‎la mitsva de la Arava). Mais si le 7ème jour de Souccoth ‎tombe un jour quelconque de la semaine autre que ‎Chabbath, la mitsva de la Arava ne dure que 6 jours.                                                                  ‎
 
ד,ד  מצות לולב כיצד:  כל העם מוליכין את לולביהן להר הבית, ‏והחזנין מקבלין מידם וסודרין אותן על גג האיצטווה, והזקנים מניחין ‏את שלהם בלשכה; ומלמדין אותן לומר, כל מי שהגיע לולבי בידו, ‏הרי הוא לו במתנה.  ולמוחרת משכימין ובאים, והחזנין מזרקין ‏לפניהם; והן מחטפין ומכים איש את חברו.  וכשראו בית דין שהם ‏באין לידי סכנה, התקינו שיהא כל אחד ואחד נוטל מביתו.‏
La mitsva du loulav, comment (la fait-on) ? Quand le 1er ‎jour de fête tombait Chabat, ils amenaient leurs Loulav ‎sur le mont du Temple (la veille de la fête), les gardiens ‎les recevaient d’eux et les rangeaient sur la balustrade. ‎Les anciens posaient les leurs dans une salle spéciale. ‎On leur apprenait à dire : « tout celui qu’arrive mon ‎loulav dans sa main, voici qu’il est pour lui en ‎cadeau ».  Le lendemain (premier jour de la fête), ils se ‎levaient tôt et venaient au mont du temple et les ‎gardiens les lançaient devant eux (les Loulav, depuis la ‎balustrade) et eux (les juifs), s’arrachaient et se ‎frappaient l’un l’autre (pour avoir un beau Loulav). ‎Quand ils ont vu (les sages) du grand tribunal qu’ils en ‎venaient à un danger, ils décrétèrent que chacun prenne ‎‎(le Loulav) dans sa maison.‎
 
‎(voir perek 3 michna 14)‎
ד,ה  מצות ערבה כיצד:  מקום היה למטה מירושלים, ונקרא מוצא; ‏יורדין לשם ומלקטין משם מורבייות של ערבה, ובאים וזוקפין אותן ‏על צידי המזבח, וראשיהם כפופים על גבי המזבח.  תקעו והריעו ‏ותקעו.  בכל יום מקיפין את המזבח פעם אחת, ואומרין, "אנא ה', ‏הושיעה נא" (תהילים קיח,כה), "אנא ה', הושיעה נא"; רבי יהודה ‏אומר, אני והוא הושיעה נא, אני והוא הושיעה נא.  אותו היום, ‏מקיפין את המזבח שבע פעמים.‏
La mitsva de la Arava (feuille de saule), comment (la ‎fait-on) ? Il y avait un endroit en bas de Jérusalem qui ‎s’appelait Motsa. On descendait là-bas (tous les jours de ‎Souccot) et on cueillait des grandes branches de Arava ‎‎(elles mesuraient 11 coudées) et on les dressait sur les ‎côtés de l’autel, et leurs sommets (étaient) recourbés au ‎dessus de l’autel. Ils sonnaient une tekia (un son long), ‎une teroua (sons courts) et une tekia (pour la joie de la ‎fête). Tous les jours, on tournait autour de l’autel une ‎fois et on disait : « s’il te plait D., délivre-nous, s’il te ‎plait D., fais nous réussir ». R. Yehouda dit : « D., ‎délivre nous. ». Et ce jour (le 7ème de la fête), on tournait ‎autour de l’autel 7 fois. Au moment de leur départ, que ‎disaient-ils ?                « Cette beauté est pour toi, autel, ‎cette beauté est pour toi, autel ».                                      ‎‎                  R. Eliezer disait : « Pour D. et pour toi autel, ‎pour D. et pour toi autel » (ils disaient).‎
L’autel permet d’obtenir le pardon divin. ‎
ד,ו  וכמעשהו בחול, כך מעשהו בשבת,אלא שהיו מלקטין אותן מערב ‏שבת ומניחים אותן בגיגייות של זהב, כדי שלא יכמושו.  רבי יוחנן בן ‏ברוקה אומר, חרייות של דקל היו מביאין וחובטים על גבי המזבח; ‏אותו היום נקרא יום חיבוט חרייות.‏
Comme on la faisait en semaine (la mitsva de Arava), ‎ainsi on la faisait le Chabat (le 7ème jour). Seulement, ils ‎les cueillaient (les branches de Arava) depuis la veille ‎de Chabat et les posaient dans des « vases » en or afin ‎qu’elles ne flétrissent pas. R. Yohanan Ben Béroqua ‎dit : des rameaux de palmier ils amenaient et le ‎frappaient sur le sol sur les côtés de l’autel et ce jour là ‎s’appelait : le jour du frappage des rameaux.‎
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‏ [ז] מיד התינוקות היו שומטין את לולביהןמעשהו בשבת; אלא שהיו, ‏ואוכלים את אתרוגיהם.‏
Immédiatement (après avoir quitté l’autel le 7ème jour), ‎les enfants (et non les adultes) déliaient leurs Loulav et ‎mangeaient leurs etrog.‎
 
‏ [ח] ההלל והשמחה שמונה, כיצד:  מלמד שאדם חייב בכיבוד יום ‏טוב האחרון של חג, כשאר כל ימות החג.  סוכה שבעה, כיצד:  גמר ‏מלאכול, לא יתיר את סוכתו; אבל מוריד הוא את הכלים מן המנחה ‏ולמעלן, בשביל כיבוד יום טוב האחרון.‏
‎(La récitation du) Hallel (complet) et (les manifestations ‎de) joie (se font pendant) 8 jours. Quelle incidence ? ‎Cela nous enseigne qu’on a l’obligation de (réciter le) ‎Hallel, de (manifester de la) joie (en apportant des ‎sacrifices de chlamim), d’honorer le dernier jour de la ‎Fête (de souccot, chemini atseret, fête de clôture, par la ‎mitsva unique de se réjouir) comme les autres jour de la ‎Fête (de Souccot).‎
‎(La mitsva de demeurer dans) la soucca (se fait) pendant ‎‎7 jours. Quelle incidence ? [Après avoir] terminé de ‎manger [le déjeuner du 7ème jour], on ne défera pas sa ‎soucca, mais on fera descendre les ustensiles [du toit ‎vers la maison], (car leurs souccot étaient sur leurs ‎toits), depuis [l’heure de]minha et après, à cause de ‎l’honneur du au dernier jour de fête (chemini atseret).‎
 
‏ [ט] ניסוך המים שבעה, כיצד:  צלוחית של זהב מחזקת שלושת ‏לוגים, היה ממלאה מן השילוח; הגיעו לשער המים, תקעו והריעו ‏ותקעו.  עלה לכבש ופנה לשמאלו, ושני ספלים של כסף היו שם; רבי ‏יהודה אומר, של סיד היו; אלא שהיו מושחרים, מפני היין.  ומנוקבין ‏כמין שני חוטמין דקין--אחד מעבה ואחד מדק, כדי שיהו שניהם ‏כולים בבת אחת.  מערבי של מים, ומזרחי של יין.  עירה של מים ‏לתוך של יין, או של יין לתוך של מים--יצא.  רבי יהודה אומר, מלוג ‏היה מנסך כל שמונה.  ולמנסך אומרין לו, הגבה את ידך--שפעם אחת ‏ניסך על רגליו, ורגמוהו כל העם באתרוגיהם.‏
Comment se faisait la libation de l’eau ? Une fiole en or ‎qui pouvait recevoir 3 ‎לוגים ‏‎(mesure de capacité, un log ‎mesure un demi litre environ) était remplie du Chiloa’h. ‎Quand ils étaient arrivés à la Porte Des Eaux ils ‎sonnaient une tekia (un son long), une teroua (sons ‎courts) et une tekia. Il montait (le cohen) la pente (de ‎l’autel), sa face vers la gauche. 2 coupes en argent ‎étaient là. R. Yehouda dit : en chaux elles étaient ‎seulement elles étaient noircies à cause du vin (on peut ‎se demander pourquoi les 2 étaient noircies puisque il y ‎en avait une pour le vin et une pour l’eau. Une seule ‎aurait dû être noircie. La réponse est que dès fois, le ‎Cohen se trompait de coupes et donc mettait le vin dans ‎celle de l’eau). Et elles étaient percées comme 2 petits ‎becs percés. Un large et un étroit, afin que les 2 ‎‎(coupes) se vident en même temps (le vin était épais et ‎s’écoulait plus lentement que l’eau). Celle de l’ouest ‎‎(recevait) de l’eau et celle de l’est (recevait) de vin. Il ‎s’est trompé (en versant) l’eau dans celle de vin et le vin ‎dans celle de l’eau, on est quitte. R Yehouda dit : avec ‎un Loug on versait les 8 (jours). Et à celui qui faisait la ‎libation on lui disait (le peuple) : « Lève ta main » car ‎une fois, (un cohen) il a versé (l’eau) sur ses pieds et ‎tout le peuple l’a lapidé avec leur Etrog (cédrat).‎‏ ‏
 

‏[י] וכמעשהו בחול, כן מעשהו בשבת; אלא שהיה ממלא מערב שבת ‏חבית של זהב שאינה מקודשת מן השילוח, ומניחה בלשכה.  נשפכה ‏או נתגלתה, היה ממלאה מן הכיור--שהמים והיין המגולים, פסולים ‏מעל גבי המזבח.  
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Comme on la faisait en semaine (la mitsva de libation ‎d’eau), ainsi on la faisait le Chabat . Seulement, on ‎remplissait d’eau du chiloah, depuis la veille de chabat, ‎une cruche en or non réservée (à l’usage du ‎fonctionnement du temple, sinon le fait de passer la nuit ‎la rendrait inapte), et on la déposait dans une salle (du ‎temple, car on ne pouvait pas puiser de l’eau et la ‎transporter le chabat). (Si la cruche était) renversée ou ‎découverte (pendant la nuit), on la remplissait du ‎kior( ???), car le vin et l’eau découverts (pendant la ‎nuit) sont inapte(impropres) par rapport à l’autel (pour y ‎être versés dessus).‎