[] La michna
 
Chapitres 1 et 2
מסכת סוכה פרק ה
ה,א  החליל, חמישה ושישה:  זה חליל של בית השאובה, שאינו דוחה ‏לא את השבת ולא את יום טוב.  אמרו, כל מי שלא ראה שמחת בית ‏השאובה, לא ראה שמחה מימיו.‏
‎(La Mitsva de jouer de) la flûte se fait pendant 5 ou 6 ‎jours : Il s’agit de la flûte (dont on jouait) pendant « la ‎maison du puisage », qui ne repousse ni chabat, ni Yom ‎Tov (jour bon). Ils ont dit : tout celui qui n’a pas vu la ‎joie (les réjouissances) de « la maison du puisage) n’a ‎pas vu la joie dans sa vie.‎
 
ה,ב  מוצאי יום טוב הראשון של חג, היו יורדין לעזרת הנשים, ‏ומתקנים שם תיקון גדול.  ומנורות של זהב היו שם, וארבעה ספלים ‏של זהב היו שם בראשיהם, וארבעה סולמות על כל מנורה ומנורה; ‏וארבעה ילדים מפרחי כהונה, ובידיהם כדי שמן של מאה ועשרים ‏לוג, והם מטילין לתוך כל ספל וספל. ‏
A la sortie (fin) du 1er jour de la fête de souccot, ils ‎descendaient vers le parvis des femmes et on arrangeait ‎là bas un grand arrangement (on y dressait des estrades ‎pour disposer les femmes en haut et les hommes en bas ‎afin d’éviter comportements indécents). Et des ‎luminaires en or étaient là bas, et 4 coupes en or ‎‎(étaient) à leurs têtes (sommet), et 4 échelles (il y avait) ‎pour chaque (luminaire), et 4 enfants de la jeunesse ‎cohanite (tenaient chacun) dans leurs mains une cruche ‎d’huile de 120 log, qu’ils versaient dans chaque coupe.‎
‏ [ג] מבלאי מכנסי הכוהנים ומהמייניהם היו מפקיעין, ובהם היו ‏מדליקין.  לא הייתה חצר בירושלים, שלא הייתה מאירה מאור בית ‏השאובה.‏
Des pantalons usagés des cohanims et de leurs ‎ceintures, d’eux ils faisaient des mèches, et avec elles ils ‎allumaient les luminaires ; Il n’y avait pas une seule ‎cour à Jérusalem qui ne fût illuminée de la lumière de ‎‎« la maison du puisage ».‎
 
‏ [ד] חסידים ואנשי מעשה היו מרקדין לפניהם באבוקות, ואומרין ‏לפניהם דברי תושבחות.  והלויים בכינורות ובנבלים ובמצלתיים ‏ובכל כלי שיר בלא מספר, על חמש עשרה מעלות היורדות מעזרת ‏ישראל לעזרת הנשים, כנגד חמש עשרה שיר המעלות שבתהילים, ‏שעליהם הלויים עומדים ואומרים בשיר.  עמדו שני כוהנים בשער ‏העליון היורד מעזרת ישראל לעזרת הנשים, ושתי חצוצרות ‏בידם.  קרא הגבר, תקעו והריעו ותקעו; הגיעו למעלה עשירית, תקעו ‏והריעו ותקעו; הגיעו לעזרה, תקעו והריעו ותקעו.  היו תוקעין ‏והולכין, עד שמגיעין לשער היוצא למזרח.  הגיעו לשער היוצא ‏למזרח--הפכו פניהם למערב ואמרו, אבותינו היו במקום הזה ‏‏"אחוריהם אל היכל ה', ופניהם קדמה, והמה משתחוויתם קדמה, ‏לשמש" (יחזקאל ח,טז); ואנו, ליה עינינו.  רבי יהודה אומר, שונים ‏אותה לומר, ואנו ליה, וליה עינינו.‏
Les hommes savants et perfectionnistes (dans l’étude et ‎la réalisation des mitsvot par amour de leur créateur, ‎
c'est-à-dire les Tannaïm), dansaient devant eux (le ‎peuple) avec des torches de feu dans leurs mains (ils ‎jonglaient avec les torches de feu, raban Chimon ben ‎Gamliel dansait avec 8 torches à la fois !), et disaient ‎devant eux des paroles de chants et de louanges. Les ‎Leviimes, avec les harpes, et les luths, et les cymbales, ‎et les trompettes, et des instruments de chant sans ‎nombre (innombrables), [jouaient] sur les 15  degrés ‎‎(marches) qui descendaient de la cour (parvis) des ‎Israel(ni Lévi ni Cohen) à la cour des femmes,en rapport ‎avec les 15 chants des degrés des tehilim (chir amaalot ‎n°120-134).[Marches] sur lesquelles les leviimes se ‎tenaient avec leurs instruments de musique et disaient ‎des cantiques. 2 cohanim se tenaient à la porte ‎supérieure qui descend (conduit) de la cour des Israel à ‎celle des femmes, avec 2 trompettes dans leurs mains. ‎Au cri du coq, ils sonnaient une tekia (son long), une ‎teroua(son brisé), une tekia (pour annoncer qu’il était ‎l’heure d’aller puiser l’eau au chiloah).  [Quand] ils ‎atteignaient la 10ème marche, ils sonnaient une tekia (son ‎long), une teroua(son brisé), une tekia. [Quand] ils ‎atteignaient la cour [des femmes], ils sonnaient une ‎tekia (son long), une teroua(son brisé), une tekia. Ils ‎sonnaient et allaient [ainsi] jusqu’à ce qu’ils atteignent ‎la porte qui sort de l’Est (donnant de l’enceinte des ‎femmes vers la montagne du temple) ; quand ils ‎atteignaient la porte qui sort de l’Est(donnant vers ‎l’Est), ils retournaient leurs faces (se retournaient) vers ‎l’Ouest (le temple), et disaient : « nos pères  (à l’époque ‎du premier temple) qui étaient à cet endroit, [avaient] ‎leur arrière (tournaient le dos) vers le temple et leur face ‎‎[tournée] vers l’Est, et ils se prosternaient vers l’est, ‎vers le soleil, et nous, vers D.ieu [sont tournés] nos ‎yeux ». Rabbi Yehouda dit, ils répétaient et disaient ‎‎« nous sommes à D.ieu, et vers D.ieu [sont tournés] nos ‎yeux ».‎
 
‏ [ה] אין פוחתין מעשרים ואחת תקיעה במקדש, ולא מוסיפים על ‏ארבעים ושמונה.  בכל יום היו שם עשרים ואחת תקיעה--שלוש ‏לפתיחת שערים, ותשע לתמיד של שחר, ותשע לתמיד של בין ‏הערבים.  ולמוספין, מוסיפין עוד תשע.  ולערב השבת, מוסיפין עוד ‏שש--שלוש להבטיל את העם מן המלאכה, ושלוש להבדיל בין קודש ‏לחול.  ערב שבת שבתוך החג, היו שם ארבעים ושמונה תקיעות--‏שלוש לפתיחת שערים, ושלוש לשער העליון, ושלוש לשער התחתון, ‏ושלוש למילוי המים, ושלוש על גבי המזבח, ותשע לתמיד של שחר, ‏ותשע לתמיד של בין הערבים, ותשע למוספין, ושלוש להבטיל את ‏העם מן המלאכה, ושלוש להבדיל בין קודש לחול.‏
On ne diminue pas moins de 21 sonneries [par jour] ‎dans le temple, et on ne rajoute pas sur 48     (sauf si ‎Pessah commençait à la sortie de Chabbat, on sonnait ‎alors 57 sonneries, 30 de chabat, et 27 avant le Hallel). ‎Chaque jour il y avait là bas 21 sonneries : 3 à ‎l’ouverture des portes, 9 pendant le sacrifice journalier ‎du matin, et 9 pendant le sacrifice journalier de « l’entre ‎deux soirs » (c'est-à-dire entre les 2 couchers de soleil, ‎celui où le soleil commence à descendre du zénith vers ‎l’ouest, et celui où il disparaît à l’horizon à l’ouest, il ‎s’agit donc de l’après midi). [Et les jours où l’on offrait] ‎un sacrifice supplémentaire (Moussaf), ils rajoutaient ‎encore neuf [sonneries]. Et la veille de chabat, ils ‎rajoutaient encore six [sonneries], trois pour annuler le ‎peuple de leur travail (leur faire cesser leur travail), et ‎trois pour séparer entre le sacré et le profane. La veille ‎de chabat qui était au milieu de la fête de souccot, il y ‎avait 48 [sonneries] : six à l’ouverture des portes, trois ‎pour la porte supérieure, trois pour la porte inférieure, et ‎trois pour le remplissage de l’eau, et trois au dessus de ‎l’autel (quand on dressait les branches de saule sur les ‎côtés de l’autel), 9 pendant le sacrifice journalier du ‎matin, et 9 pendant le sacrifice journalier de « l’entre ‎deux soirs »,neuf pour le sacrifice supplémentaire,  trois ‎pour annuler le peuple de leur travail (leur faire cesser ‎leur travail), et trois pour séparer entre le sacré et le ‎profane. ‎
 
‏ [ו] ביום טוב הראשון של חג, היו שם שלושה עשר פרים, ואילים ‏שניים, ושעיר אחד; נשתיירו שם ארבעה עשר כבשים, לשמונה ‏משמרות.  ביום הראשון, שישה מקריבים שניים שניים, והשאר אחד ‏אחד.  בשני, חמישה מקריבים שניים שניים, והשאר אחד ‏אחד.  בשלישי, ארבעה מקריבים שניים שניים, והשאר אחד ‏אחד.  ברביעי, שלושה מקריבים שניים שניים, והשאר אחד ‏אחד.  בחמישי, שניים מקריבים שניים שניים, והשאר אחד ‏אחד.  בשישי, אחד מקריב שניים, והשאר אחד אחד.  בשביעי, יד ‏כולם שווה.  בשמיני, חזרו לפיס כרגלים.  אמרו, מי שהיה מקריב ‏פרים היום--לא היה מקריב למחר, אלא חוזרים חלילה.‏
Le premier jour bon (de fête) de la fête de souccot, il y ‎avait 13 taureaux, deux béliers et un bouc. Quatorze ‎agneaux restaient là bas pour huit  gardes (compagnies ‎de garde). Le premier jour six [compagnies] sacrifiaient ‎chacune deux agneaux (soit 12 en tout), et le reste (les 2 ‎compagnies restantes) chacune un agneau(soit ‎‎12+2=14). Le deuxième jour, cinq [compagnies] ‎sacrifiaient chacune deux agneaux (soit 10), et le reste ‎‎(4 compagnies) chacune 1 agneau (soit 10+4=14). Le ‎troisième jour, quatre [compagnies] sacrifiaient chacune ‎deux agneaux (soit 8), et le reste (6 compagnies) ‎chacune 1 agneau (soit 8+6=14). Le quatrième jour, ‎trois [compagnies] sacrifiaient chacune deux agneaux ‎‎(soit 6), et le reste (8 compagnies) chacune 1 agneau ‎‎(soit 6+8=14). Le cinquième jour, deux [compagnies] ‎sacrifiaient chacune deux agneaux (soit 4), et le reste ‎‎(10 compagnies) chacune 1 agneau (soit 4+10=14). Le ‎sixième jour, une [compagnie] sacrifiait deux agneaux, ‎et le reste (12 compagnies) chacune 1 agneau (soit ‎‎2+10=14).Le septième jour, toutes [les compagnies ‎étaient] égales (quatorze compagnies sacrifiaient ‎chacune un agneau). Le huitième jour on revenait au ‎tirage au sort, comme pour les fêtes (en général). Ils ont ‎dit, celui (la compagnie) qui a sacrifié les taureaux du ‎jour ne sacrifiera pas le lendemain, mais on revient au ‎tour (attendra son tour).‎
 
‏ [ז] בשלושה פרקים בשנה, היו כל המשמרות שווים באימורי ‏הרגלים, ובחילוק לחם הפנים.  ובעצרת אומרים, הא לך מצה הא לך ‏חמץ, הא לך מצה הא לך חמץ.  משמר שזמנו קבוע--הוא מקריב ‏תמידים, נדרים ונדבות, וכל קרבנות הציבור:  הוא מקריב את ‏הכול.  בזמן שיום טוב סמוך לשבת, בין מלפניה בין מלאחריה--היו ‏כל המשמרות שווים בחילוק לחם הפנים.‏
Trois périodes dans l’année toutes les gardes ‎‎(compagnies de prêtres qui devaient être présentes au ‎temple à ces périodes là) étaient équivalentes pour les ‎membres des sacrifices de fête (pour la consommation ‎des membres des animaux sacrifiés), et pour le partage ‎des « pains de visage » (elles recevaient une part égale ‎de pains de proposition exposés dans le temple). A ‎Chavouot (pentecôte), on lui disait (au cohen = prêtre, ‎ou ministre), « voici pour toi le pain non levé (pain de ‎visage, car toute offrande de farine au temple était faite ‎de matsa, seule les 2 pains de Chavouot était de pain ‎hamets), voici pour toi le pain levé (2 pains de ‎Chavouot) ». La garde dont le temps (de service) était ‎fixe (de service la semaine où tombe une fête), approche ‎‎(sacrifie sur l’autel) les sacrifices quotidiens, de vœux, ‎de générosité, et les autres approchés (sacrifices) de la ‎communauté, elle approche (offre en sacrifice) le tout ‎‎(tous). [Quand un] jour bon (de fête) [était] juxtaposé (à ‎coté) d’un chabat, soit avant lui, soit après lui, toutes les ‎gardes étaient équivalentes dans le partage des « pains ‎de visage ».‎
 
‏ [ח] חל יום אחד להפסיק בינתיים--משמר שזמנו קבוע--הוא נוטל ‏עשר חלות, והמתעכב נוטל שתיים.  ובשאר כל השנה--הנכנס נוטל ‏שש, והיוצא נוטל שש; רבי יהודה אומר, הנכנס נוטל שבע, והיוצא ‏נוטל חמש.  הנכנסים חולקין בצפון, והיוצאין חולקין בדרום.  בלגה ‏לעולם חולקת בדרום, טבעתה קבועה, וחלונה סתומה.‏
Quand tombait un jour non férié en interrompant entre ‎les deux (entre chabat et un jour de fête), la garde dont ‎le temps était fixé (de service) prenait dix pains (de ‎matsa sur les douze « pains de visage »), et celle retenue ‎‎[en prenait] deux (les autres gardes). Et les autres jours ‎‎[de chabat] de l’année, la garde qui entre (commence ‎son service) en prend six et la garde qui sort (finit son ‎service) en prend six. Rabbi Yehouda dit : celle qui ‎entre en prend sept, et celle qui sort en prend cinq. ‎Celles qui entrent partagent [leurs pains] au nord, et ‎celles qui sortent au sud. La garde nommée Bilga ‎partageait toujours [ses pains] au sud, son anneau (pour ‎l’égorgement des animaux) était fixé (inutilisable), et sa ‎fenêtre (de vestiaire) fermée (par sanction).‎‏  
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Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 3